Des photos, deux vidéos, une installation sonore, telle est la proposition d'Olivier Christinat pour questionner, jusqu'à Pâques, notre rapport aux Écritures, à la nature, au Vivant.
Une expérience belle et riche.
Présence de l'artiste le 9 mars à 11h15, le 13 mars à 18h30 et sur demande.
Face aux textes sacrés ou à la nature, l’humain serait-il fondamentalement en quête d’une émotion première ? Oui si l’on se réfère à l’étymologie de ce mot qui dit tout à la fois un ébranlement et une mise en mouvement.
Le propre d’un texte sacré, c’est que son sens n’est pas figé. On ne peut pas dire qu’il a été délivré une fois pour toutes. Il demande à être révélé encore et encore. Et c’est la capacité qu’a chaque génération de le faire résonner qui lui donne vie.
Face à la nature devant laquelle il s’extasie, l’humain expérimente ce paradoxe : il aime qu’elle soit docile s’il faut y vivre et préfère la tenir à distance quand elle est sauvage.
Textes sacrés et nature : Deux mises en abîme pour mieux se découvrir ?